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"On peut juger de la grandeur d'une
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un
redoutable ennemi pour les chiens et les chats
Dès la fin de l’hiver, les chenilles processionnaires, qui ont tissé leur nid de
soie, représentent un grand danger, tant pour l’homme que pour le chien et le
chat ; sur les arbres où elles ont élu domicile, elles causent également
d’importants dégâts.
La chenille processionnaire du pin est en fait la forme
larvaire d'un insecte appartenant aux lépidoptères. On les trouve principalement
dans le Sud, mais elles sont présentes dans d’autres coins de France et il n’y a
que les régions de montagnes qui soient épargnés.
Les conifères sont leurs arbres de prédilection, mais il est
possible de déceler leur présence sur d’autres arbres, comme les feuillus ; il
s’agirait alors d’autres espèces de chenilles.
Les chenilles processionnaires ont peu de prédateurs. Cela se
comprend aisément quand on connaît leurs moyens de défense. Quelques insectes et
oiseaux se montrent par contre courageux, c’est le cas du coucou notamment ou de
la mésange à huppe.
Lorsque que l’on est propriétaire et que sur son terrain on
découvre la présence de nids dans les arbres, il est possible de faire appel à
la mairie pour s’en débarrasser. Mais toutes les communes ne sont pas à même de
diriger vers un service assurant cette élimination et le propriétaire devra
alors s’en charger lui-même.
Des
poils urticants
C’est lorsqu’elles descendent de leur nid, en mars-avril (parfois plus tôt
lorsqu’il fait plus doux), que les chenilles processionnaires sont le plus à
redouter pour nos compagnons.
On les appellent ainsi, car elles marchent les unes derrières
les autres et forment donc une procession. Elles sont reliées entre elles par un
fil de soie. Les chiens (particulièrement les chiots) et les chats sont toujours
curieux. S’ils s’en approchent pour la renifler et, pire, pour l’avaler, les
conséquences peuvent être désastreuses.
Le principal danger est dû aux poils urticants dont ces
chenilles sont recouvertes, ce poil étant relié à une glande à venin. Pour
déloger les nids, il convient d’être prudent et de se munir d’un masque et de
gants et de toutes les protections possibles, car les poils peuvent voler ;
c’est ainsi qu’en promenade, tout simplement, il est possible d’éprouver des
démangeaisons, et si l’on est particulièrement allergiques des œdèmes, des
troubles oculaires ou d’avoir d’autres symptômes plus ou moins graves.
Avant d’entreprendre d’éliminer les nids, il faudra bien
entendu éloigner son animal. Ces nids forment comme des boules de soie, vous en
avez tous certainement remarquer un jour ou l’autre.
L’opération est à refaire chaque année, car on ne peut les
détruire définitivement. Il faut brûler ces nids au plus vite ; certaines
personnes font appel à des chasseurs qui les tire afin de les faire tomber puis
de les brûler au sol.
Il existe également des insecticides chimiques ou biologiques
(certains sont sans danger pour les chiens et les chats) que l’on peut utiliser
en début de l'automne, mais il semble que les larves peuvent persister plusieurs
années dans le sol.
On peut aussi pulvériser de l’eau de javel (une dose de
berlingot pour trois litres d’eau), ce qui n’abîme pas l’arbre. En secouant,
elles tombent ; on les brûle et les nids sont enterrés ou jetés, car le pouvoir
urticant des poils subsiste, même après la mort de la chenille. Il faut traiter
en été, après la ponte, mais avant la formation des nids.
Une
urgence vétérinaire
- Le symptôme le plus probant est une atteinte de la cavité buccale. La langue
se met à enfler (cela peut prendre plusieurs heures), puis elle se nécrose. Des
troubles oculaires peuvent aussi être observés, tout comme le chien ou le chat
peut se mettre à baver. Lorsque l’on ouvre la gueule de l’animal, on peut
apercevoir que sa langue (ou une partie) est comme grise et/ou ulcérée.
- Autant dire qu’il s’agit d’une
urgence vétérinaire et qu’il ne faut pas perdre une seconde pour consulter.
Suivant le diagnostic, il proposera un traitement à base, entre autres,
d’anti-inflammatoires, antibiotiques, de pansements gastriques. Une mise sous
perfusion peut être nécessaire et parfois aussi le recours à de la chirurgie. On
peut rincer la plaie avec beaucoup d’eau, cela est même conseillé, mais il faut
ne pas attendre pour aller aux urgences.
- Si l’on ne se rend pas compte
rapidement que le chien ou le chat est atteint, la nécrose peut provoquer la
perte de toute ou partie de la langue, ce qui empêche par la suite l’animal de
s’alimenter ou de boire. C’est en cela que tout diagnostic reste réservé.
Certains animaux ont fait la douloureuse expérience d’une rencontre avec ces
sales bestioles. Ils ont pu survivre, car soignés à temps… un bout de langue en
moins tout de même !
texte : Notre partenaire SantéVet - Le spécialiste de l’assurance santé chien,
chat et NAC

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